Patrimoine religieux
La Chapelle des Templiers
L’ensemble de la chapelle Notre-Dame de l’Assomption, dite « Chapelle des Templiers » mais aussi l’Hôpital, est inscrite au patrimoine de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem seraient arrivés en Vallée d’Aure peu de temps après leur installation à Saint-Gaudens, en 1160. Cet ordre, créé à Jérusalem au moment de la Première Croisade et de la prise de la ville en 1095, est arrivé à Saint-Gilles du Gard, vers 1140, grâce au Comte de Toulouse.
De nombreux biens furent légués aux Hospitaliers par des seigneurs locaux, dans le but d’acquérir assez de moyens financiers pour libérer le Saint-Sépulcre à Jérusalem, mais aussi de sécuriser les routes, d’aider spirituellement et matériellement les voyageurs.
La date exacte de l’implantation au Plan ainsi que la provenance du legs sont inconnues, mais l’édifice est daté de la fin du XIIème siècle. Son attribution aux Templiers est une invention du XIXème siècle, due à une méprise de nombreux érudits. Le vocable de l’Hôpital atteste pourtant de l’implantation des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dès sa création : Saint-Jean de la Combe. La chapelle, quant à elle, est dédiée à Notre-Dame de l’Assomption.
Cette chapelle et cet hôpital comptent parmi les établissements les plus isolés de l’Ordre des Hospitaliers. Mais leur présence n’est pas fortuite : ici convergent des sentiers menant en Espagne ou dans le Pays Barègeois, utilisés pour la transhumance, le commerce, les pèlerinages.